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La jouissance, sa distribution et combustion

La jouissance, sa distribution et combustion
"L’humanité est un rêve, un rêve tragique ou chacun ne pense qu’à crever la bulle, histoire de revoir les étoiles".

Voilà l'entrée en matière de ce petit traité consacré à la jouissance, pouvant être abordé par toute personne s'intéressant à la philosophie en général. Découvrez un essai à la porté de tout un chacun, écrit en termes simples et accessibles à tous, posant comme base trois observations sur la jouissance. Retrouver des définitions, des exemples, des notions ainsi que les trois étapes fondamentales liées à la jouissance, sa distribution et combustion.

Introduction à ce traité:
Etre ou ne pas être, là n'est pas la question !
La question est de trouver le point de combustion entre " l'être " et le " pas être ".
" Etre " en soi n'est rien, n'est pas une fin, ne " pas être " non plus, tout ce qui existe, c'est la danse, la transe, l'extase entre les deux.
" Etre " devient donc jouir, et ne " pas être " pas jouir, à savoir dégénérer.
S'il devait y avoir un Dieu, ce serait donc celui de la jouissance, de la vie, et le diable comme dégénérescence, comme maladie, comme corruption.
Les choses vues ainsi rendent le schéma du monde plus simple et plus compréhensible, et plus juste surtout.
L'important est de garder l'équilibre entre la vie et sa dégénérescence. Un système dégénère quand il y a trop de maladie ou quand il n'y en a pas assez.
Avec cette équation, on comprend très bien qu'un système qui arrive à la perfection, sans maladie donc, est un système qui va s'effondrer. Un système trop corrompu ne fonctionne pas, et un sytème sans corruption, non plus, ne fonctionne pas.

Mais il faut bien comprendre aussi que cette danse entre l'être et le pas être, entre la vie et sa dégénérescence, est une combustion, et qu'une combustion s'épuise, il faut donc, une fois la combustion terminée, trouver une autre source de combustion.
Nous sommes dans une dialectique de l'évolution, dans une espèce de mouvement perpétuel, dans le mouvement de la vie tout simplement.
Une jouissance qui dégénère, il lui faut donc trouver une nouvelle jouissance dans le contraire de ce qu'elle était, à savoir un nouvel être par rapport à un néant, néant comme jouissance qui a dégénéré. C'est l'être qui devient le néant, le diable le bon Dieu, ce qui était levé se couche, et vice versa.
Par exemple, être beau, fort, et intelligent n'est pas une fin en soi, ce qu'il faut, c'est danser, et pour que le beau, le fort et l'intelligent puissent danser, ils leurs faut la laideur, le faible et la bêtise - avec les deux ensembles, là oui il y a différence, il y a combustion.
Un système sans différence, un système où tout est égal a comme destin de s'éteindre, la fonction de combustion, la fonction sexuelle s'atrophie, c'est la mort.
Pour ce qui est de l'avènement des hommes, nous pourrons dire que c'est le fruit d'une nature qui était en train de dégénérer, parce que la nature était paresseuse et oisive, elle s'ennuyait d'elle même, l'homme est donc apparu, pour lui prouver le contraire, pour la fouetter, pour la faire sortir de son ennui.
Le paradis s'est corrompu par ennui, par la dégénérescence de l'ennui.
Eve a croqué la pomme, car elle s'ennuyait d'Adam, car elle n'ennuyait de son paradis.
  
  

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